fbpx
Aller au contenu

Cinq questions à Olivier du Merle, directeur du Centre informatique Air France-KLM de Valbonne

L’entrerpise

Centre Informatique Air France-KLM

1201, route des Crêtes
6560
Valbonne



http://recrutement.airfrance.com
Quel est le profil de votre entreprise ?

Créé en 1977, le Centre informatique de Valbonne est l’un des quatre centres informatiques d’Air France-KLM avec ceux d’Amsterdam, de Toulouse et de Paris. C’est également le plus important data center du groupe qui en compte trois. On y réalise également des activités de développement et de maintenance d’applications. Il accueille 2.000 serveurs qui gèrent de 2 à 3 pétaoctets de données et hébergent plus de 400 applications dont la moitié sont critiques. Parmi elles, la gestion des escales, l’enregistrement et l’embarquement des passagers, les outils de vente directs et indirects, le pricing et le revenu management ou encore le fret et la maintenance aéronautique. Le centre héberge et/ou supervise aussi les systèmes d’information d’autres grands groupes comme Servair, Transavia… Il s’étend sur 25 hectares. Au total, 950 personnes y travaillent dont 550 sous-traitants.
Quelle est sa valeur ajoutée ?

Ce centre est critique dans la mesure où, en cas de dysfonctionnement, l’entreprise peut rencontrer des complications sur son activité opérationnelle et sur ses e-ventes. Par exemple, une heure d’indisponibilité du site de vente en ligne d’Air France-KLM se compte en centaine de milliers d’euros, une minute d’indisponibilité des outils de gestion des passagers en escale se traduit par deux avions retardés. C’est dire l’importance que nous accordons à la qualité de service. Par ailleurs, ces dix dernières années, le centre de Valbonne a bénéficié d’investissements importants pour le rendre plus moderne et réduire son empreinte carbonique. Il a ainsi été primé par l’Union européenne à travers le « Code of Conduct for Data Certers Energy Efficiency ».
Quels sont vos objectifs pour 2018 ?

Maintenir une qualité de service optimale dans un contexte de transformation digitale profonde qui suppose la mise en place de méthodes différentes comme celles dites « agile » ou de « devops ». C’est un sacré challenge qui répond à la fois à une tendance globale de mutation vers le numérique et à une nécessité de réduire les coûts. D’où le recrutement, ces deux dernières années, de 120 personnes, beaucoup en sous-traitance mais pas uniquement puisque nous avons eu le plaisir d’accueillir 50 nouveaux collaborateurs. Cela illustre les attentes du métier mais aussi celles du groupe qui investit chaque année plus de 800 millions d’euros dans ses systèmes d’information.
Si vous recrutez, quels profils recherchez-vous ?

Nous prévoyons de recruter entre 25 et 50 personnes supplémentaires en 2018. Nous ciblons avant tout des jeunes développeurs mais aussi des chefs de projet, des architectes et ingénieurs systèmes confirmés.
Quelle est votre priorité du moment ?

Dans l’aérien, les compagnies utilisent les mêmes avions, les mêmes escales. Ce qui les diffère finalement, ce sont les services à bord et le service IT. Ceci ouvre pour l’informatique d’immenses perspectives et de nombreux challenges. Par exemple, faire évoluer la relation-clientèle vers toujours plus de temps réel en construisant des environnements big data qui se nourrissent de nos informations et de celles des réseaux sociaux afin de mieux connaître nos clients et de personnaliser nos services.

à votre écoute

Nous contacter