Entreprise de la semaine

Cinq questions à Franck Chuzel, dirigeant fondateur de LifeScientis (Grasse)

Publié le 22 juin 2021

« Notre valeur ajoutée est d’intégrer la sécurité d’utilisation dès le début de la réflexion, aussi bien dans le volet analyse toxicologique que le volet biotechnologies »

Quel est le profil, l’histoire de votre entreprise en quelques mots ?

LifeScientis est une jeune entreprise innovante (JEI) fondée en 2016. Elle s’adresse aux trois grands piliers des sciences de la vie – cosmétique, pharmaceutique, phytosanitaire – auxquels elle propose des approches différentes sur l’évaluation du danger et du risque d’une part, dans la micro-encapsulation biosourcée des ingrédients et actifs de l’autre. Ces deux activités, de conseil et de R&D, nous permettent d’intervenir sur toute la chaîne de valeur des industries des sciences de la vie, des start-ups que nous essayons de mettre sur le bon rail dès le départ, aux PME qui ont besoin d’être accompagnées sur ces sujets, voire des grands comptes sur des expertises bien particulières. Huit, bientôt neuf, personnes travaillent pour l’entreprise, des biologistes et ingénieurs en chimie verte et bio-conception essentiellement, pour un chiffre d’affaires en progression (à deux chiffres) régulière depuis sa création.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Notre valeur ajoutée est d’intégrer la sécurité d’utilisation dès le début de la réflexion, aussi bien dans le volet analyse toxicologique que le volet biotechnologies où nous proposons des approches de micro-encapsulation bio-inspirée, éco-conçues, hors plastique et hors ingrédients issus de pétrole. Nous contribuons, avec d’autres, à diminuer au maximum les impacts sur la santé humaine et sur l’environnement des produits issus des sciences de la vie en général, et de notre technologie (brevetée) en particulier.

Quels services de la CCI avez-vous utilisés et qu’en avez-vous retiré pour votre entreprise ?

Nous avons utilisé les services de la CCI à deux reprises. Au départ, pour faire une analyse approfondie des marchés que nous visions. Cet accompagnement a été si efficace que nous avons décidé d’utiliser et d’implémenter l’outil de veille de la CCI au nôtre. Ce qui fait que nous bénéficions depuis une paire d’années d’une veille qui correspond vraiment à nos besoins stratégiques.

Quels sont vos priorités et vos besoins pour l’année à venir ?

Il s’agit d’abord de renforcer nos projets partenariaux de co-développement pour augmenter notre chiffre d’affaires. Nous travaillons également à la structuration de l’entreprise et à la mise en place d’une activité pré-pilote dans un laboratoire dédié que nous avons déjà préempté. L’idée étant d’accélérer dès 2022 l’industrialisation de notre technologie. Ce qui nécessitera très certainement d’être soutenu par une levée de fonds.