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« Ce qui pèche dans les hôpitaux, ce ne sont pas les prises en charge mais les interfaces » – La Polyclinique Saint Jean a remporté en janvier le Prix des Bonnes Pratiques dans la catégorie ETI lors de la 25e cérémonie des Prix Nationaux de la Qualité et de l’Excellence Opérationnelle. Retour sur cette distinction avec son président, Pierre Alemanno.

L’entrerpise

Pôle Santé Saint Jean

92-94, avenue du Dr Donat
6800
cagnes sur mer

04 92 13 53 13

direction@polesantesaintjean.fr

http://www.polesantesaintjean.fr
Présentez-nous votre entreprise, son histoire…

La Polyclinique Saint Jean est une entreprise de santé créée en 1967 qui s’est développée pas à pas, au gré des autorisations obtenues auprès de l’Agence Régionale de Santé pour devenir aujourd’hui le seul établissement multidisciplinaire (médecine, chirurgie, obstétrique, urgences, imagerie, etc.) privé du canton, desservant une population élargie de 150.000 habitants. D’où notre vocation généraliste dans la mesure où nous répondons à un besoin de territoire. Nous disposons de deux sites, un site principal à Cagnes-sur-Mer proposant des consultations multidisciplinaires et des courts séjours, et un site satellite à Antibes, dédié à la rééducation et aux longs séjours. L’entreprise emploie près de 700 salariés, mais on estime à plus d’un millier le nombre de personnes qui travaillent sur le pôle dont le chiffre d’affaires s’élève à 50 millions d’euros.
Quels sont vos atouts qui, selon vous, ont fait la différence pour obtenir cette distinction ?

Au-delà de la certification obligatoire de la Haute Autorité de Santé, nous nous sommes lancés dans un processus de certification ISO 9001 pour notre service des urgences car c’est l’endroit où la protocolisation et la réflexion peuvent être le plus bénéfique. Ce service combine toutes les difficultés et sous-entend une organisation particulièrement fluide et affinée pour assurer une prise en charge rapide et une bonne orientation des patients. Cela demande une forte implication des médecins et surtout une bonne coordination avec les professions paramédicales. Car ce qui pèche dans les hôpitaux, ce ne sont pas les prises en charge mais les interfaces entre les services ou les établissements. C’est ce travail de coordination collectif engagé par le Pôle Saint Jean avec ses professionnels de santé qui, je crois, nous a valu cette récompense.
Quels sont vos projets en cours pour le développement de votre société ?

D’abord, étendre notre service des urgences, créé en 2000 pour 10.000 patients par an et qui en reçoit aujourd’hui 35.000. D’où le projet de le déménager sur un site proche de 1.000 m² pour nous permettre une prise en charge 50% supérieure à celle que nous avons actuellement. En outre, nous souhaitons y intégrer un service de radiologie ainsi qu’une filière enfant. Ces derniers représentent 16,5% de nos urgences et nous pensons qu’il serait bien de créer une salle d’attente dédiée pour leur éviter le traumatisme de l’environnement. L’autre projet consiste à compléter notre offre de soins avec un service d’autodialyse médicalisée et un service de psychiatrie.
Parlez-nous du dirigeant que vous êtes…

Je suis arrivé à la tête de l’entreprise par le métier, la chirurgie, j’ai donc une approche très différente de celle que pourrait avoir une personne issue de l’administration. De plus, notre actionnariat est principalement médical et privilégie le temps long sans rechercher la rentabilité à tout prix. Investir pour l’avenir est une notion qui me caractérise bien. Elle a présidé à toutes les décisions prises depuis maintenant 15 ans.

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