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Vous avez un projet en tête : celui de vendre votre entreprise. Débutez le plus sereinement possible en vous familiarisant avec les étapes principales à connaître :

  1. Se préparer ;
  2. Effectuer un diagnostic ;
  3. Décider d’un mode de cession optimal ;
  4. Valoriser son business au meilleur prix ;
  5. Trouver un acheteur/repreneur ;
  6. Négocier la vente de votre entreprise ;
  7. Conclure la cession en toute sécurité.

Quelques chiffres : En 2019, 6 533 entreprises ont fait l’objet d’une annonce de cession. Plus de 50% concernent des TPE employant un ou 2 salariés, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine.

Avant de vous donner les clés de la cession d’entreprise, nous vous exposons premièrement les obstacles qui pourraient se dresser sur votre route. La CCI est à vos côtés pour les surmonter, et vendre votre entreprise dans les meilleures conditions.

Les cédants font face à plusieurs obstacles

Vendre son entreprise n’est pas de tout repos. Aujourd’hui, les chefs d’entreprises ayant un projet de cession qui mûrit expriment des difficultés pour avancer dans leurs démarches :

  • Ils ne trouvent pas le bon repreneur, et parfois ne savent pas où chercher ;
  • Leur accompagnement est insuffisant : ils manquent d’information et de conseils ;
  • Dans une moindre mesure, les chefs d’entreprise ont du mal à évaluer leur entreprise pour lui définir une valeur ;
  • Enfin, il arrive que certaines difficultés d’ordre privé (finance, retraite) repoussent le projet.

Source : étude réalisée par le CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur

Vos attentes sont élevées, et c’est tout à fait normal. Céder le fruit de son travail depuis plusieurs années demande de l’énergie, du temps, et des connaissances fiscales et juridiques qui ne sont pas innées.

C’est pourquoi il est recommandé d’être accompagné par des experts de la cession tout au long du projet.

Entourez-vous des bonnes personnes : la CCI vous accompagne durant votre projet de cession

Pour vous, le CCI garantit transparence, confidentialité et expertise. Vous souhaitez un avis externe d’un spécialiste ? Un suivi sur-mesure à chaque étape de votre vente ? Notre solution :

  1. Constituer ensemble votre dossier de cession ;
  2. Vous donner une estimation de la valeur de votre business ;
  3. Publier une annonce en respectant votre anonymat ;
  4. Vous mettre en relation avec les repreneurs intéressés par votre projet de cession.

Télécharger le guide pratique de la Transmission d’entreprise pour tout savoir sur comment bien organiser votre transmission.

Tout de suite, plongez-vous dans les étapes essentielles pour mener à bien ce projet de vente.

1. Préparer la cession d’entreprise

Le projet est encore une hypothèse. À cette étape, vous devez vous poser les bonnes questions avant d’enclencher toute démarche.

Quelles sont les motivations qui vous poussent à vouloir vendre votre entreprise ?

  • Vous souhaitez prendre votre retraite ;
  • Un nouveau challenge professionnel vous demande une implication à 100% ;
  • Vous n’êtes plus certain de pouvoir évoluer sur un secteur qui vous semble incertain;
  • Vous avez besoin d’argent.

Soyez honnête avec vous-même et avec vos partenaires. Une vente saine débute par des fondations solides avec toutes les parties prenantes.

Quel est le meilleur moment selon vous pour vendre ? Vous devez vous en douter, il est quasi impossible de vendre son entreprise en 2 mois. C’est un projet à moyen/long terme. Vos motivations vont cependant dicter un premier balisage des étapes essentielles à cette cession d’entreprise. Essayez de définir une deadline : dans moins d’un an, d’ici 3 ans, le plus vite possible, etc. Le projet évoluera en fonction.

Notre conseil : Si vous envisagez de travailler encore quelques années avant de passer la main, commencez à déléguer progressivement à vos collaborateurs actuels. Ainsi, ils gagnent en responsabilité, et vous libèrent de certaines contraintes chronophages pour vous concentrer de plus en plus sur la recherche d’un repreneur. Moins dépendante de son dirigeant, l’entreprise devient ainsi plus ouverte à un repreneur, ce qui facilite la vente.

Et après : vous avez prévu quoi ? Les moments de doute, cela peut arriver. Cependant, le but n’est pas de faire machine arrière tous les 6 mois. C’est pourquoi il est important de préparer son avenir professionnel et personnel suite à la vente. En manquant de projection, il arrive que des cédants se rétractent après plus d’un an de négociations par peur d’une déprime une fois la transmission effectuée.

Vous avez maintenant une idée plus précise du “Pourquoi” de ce projet. Il est temps d’entrer dans le vif du sujet : le diagnostic.

2. Effectuer un diagnostic précis

Cette étape du diagnostic doit mettre en avant les points forts qui pèseront dans les négociations, et travailler sur les pistes d’améliorations identifiées.

Pour cela, nous procédons ensemble à un état des lieux général, avant d’aller plus en profondeur grâce à plusieurs diagnostics :

  • Comptable ;
  • Économique ;
  • Financier ;
  • Organisationnel et RH ;
  • Juridique ;
  • Réglementaire ;
  • Social.

Ces diagnostics par pôles sont le plus souvent utilisés pour les grandes entreprises, mais rien n’empêche de les réaliser pour les TPE et PME si cela est pertinent.

En savoir plus : les diagnostics à réaliser avant de céder son entreprise.

3. Trouver le mode de cession le mieux adapté

Il existe deux options principales pour la vente d’une société :

  • La vente du fonds de commerce : ensemble des biens mobiliers tels que le matériel, les outils, et incorporels comme la clientèle, les marques ou encore les brevets ;
  • La vente de parts sociales : permet de transférer les créances et les dettes de la société en plus du fonds de commerce.

Ces deux types de ventes n’ont pas les mêmes conséquences.
Pour une cession du fonds de commerce, la fiscalité engendre l’imposition des bénéfices réalisés et des bénéfices en sursis d’imposition (plus-values latentes, provisions en sursis…). Les droits d’enregistrement sont par ailleurs plus élevés.
Ensuite, la plus-value réalisée n’est imposée de la même façon. Pour la vente de parts sociales, le cédant est imposé sur la plus-value de cession. Un prélèvement de 12,8 % de la plus-value est appliqué, ainsi que des prélèvements sociaux élevés à 17,2 %. Le vendeur peut opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu (source). Il est possible de réaliser différentes simulations de plus-value d’entreprises.

Anticiper ces calculs à l’aide d’un expert-comptable ou d’un avocat fiscaliste vous permettra de prendre la meilleure décision pour optimiser cette opération. Certaines exonérations pourraient vous concerner.

4. Valoriser son entreprise (évaluation)

Comment évaluer la valeur de mon entreprise ? Quel prix donner à mon fonds de commerce ? Autant de questions auxquelles nous répondrons ensemble le plus précisément possible.

Pour ce faire, voici quelques-une des méthodes d’évaluations utilisées :

  1. Évaluation patrimoniale : quel est l’actif net de l’entreprise ?
  2. Utilisation d’indicateurs précis : déterminer par exemple la rentabilité d’un taux de transformation élevé d’un site web qui attire de nombreux visiteurs ;
  3. Évaluation de la rentabilité : utiliser les outils prévisionnels pour connaître la rentabilité envisagée dans les années à venir en fonction du marché ;
  4. Évaluation en prenant en compte le chiffre d’affaires, la marge commerciale ou encore l’Excédent Brut d’Exploitation ;

mais aussi, évaluation des comparables (valeur financière d’une entreprise à une date « t » par comparaison avec la valeur d’autre société comparable dans le même secteur d’activité), méthode goodwill (différence entre l’actif net du bilan d’une entreprise et sa valeur de marché)…

À retenir : Le but d’une valorisation d’entreprise est d’obtenir une fourchette, qui servira de base lors de l’étape de négociation. Il faut être réaliste sur la valeur réelle de son business, sans prendre en compte votre point de vue subjectif. Cependant, cela ne signifie pas dévaluer votre entreprise, mais plutôt s’appuyer un maximum sur les diagnostics réalisés par des experts.

5. Sélectionner un acheteur

Une fois que les différents associés sont tous d’accord sur les conditions de vente et ont validé la fourchette d’évaluation, il est temps de trouver un repreneur pour votre entreprise.

Décidez avant tout si le repreneur sera un particulier ou une personne morale. Dans tous les cas, la transmission doit se faire vers une entité cohérente, qui saura pérenniser l’activité. Vous apprendrez vite comment cerner rapidement les candidats sérieux ou non, afin de constituer votre “short-list”. Des critères tels que l’expérience, les compétences, la vision stratégique seront des atouts ou des points de friction qui vous permettront de faire des choix.

Une fois le dossier préparé, vous prendrez soin de faire signer les accords de confidentialité et lettre d’intentions préalables à l’envoi des diagnostics.

À savoir : Les bruits courent vite, et vos salariés ne tarderont pas à savoir qu’un projet de rachat est en cours. Nous vous conseillons de prendre les devants. Parlez à vos équipes de ce projet en amont, en expliquant abondamment les raisons de votre cession. C’est même une obligation légale issue de la loi relative à l’économie sociale et solidaire du 31/07/2014.

Les moyens de recherche

Pensez tout d’abord à consulter votre entourage personnel et professionnel, dans la limite de la confidentialité que vous accordez à votre projet. Vos fournisseurs, clients et conseillers peuvent être une aide précieuse.

Pour viser plus large, voici différentes structures qui vous aideront à nouer des relations avec des acheteurs potentiels :

6. Négocier et conclure la vente

Si le premier contact est rassurant, vous pouvez d’ores et déjà vous projeter vers la suite des évènements, qui devient plus formelle. Soyez transparent, car les clauses de contrat prévoient de protéger l’acheteur en cas de malversation ou de diagnostic caché.

Voici les étapes formelles qui constituent une bonne négociation :

  1. L’engagement de confidentialité ;
  2. La lettre d’intention : autorise une analyse plus poussée pour la cession d’affaires ;
  3. Le compromis de vente : Tous les éléments de la négociation sont résumés, et les clauses de garantie d’actif et de passif sont intégrées pour la cession des titres ou des parts;
  4. L’acte de vente est signé en cas d’accord des différentes parties. Une partie du produit de la vente reste bloqué en caution (toujours d’après les garanties) ;
  5. Accomplissement des formalités administratives et fiscales : CFE, déclaration de bénéfice au Service des Impôts des Entreprises.

La CCI vous accompagne dans toutes les formalités administratives. C’est une garantie de protection qui ne laisse pas de place à l’amateurisme et à l’erreur face à de tels enjeux.

7. Aider l’acquéreur lors de la prise en main de l’entreprise

Il est temps de laisser les clés à votre repreneur. Il est souvent d’usage d’accompagner le nouveau gérant dans ses premiers pas à la tête de sa nouvelle entreprise et les modalités de l’accompagnement one étés détaillés dans le protocole d’accord. Vous êtes le mieux placé pour lui faire rencontrer vos équipes, vos clients et vos fournisseurs tout en lui expliquant plus en détail les méthodes de fonctionnement jusqu’alors utilisées pour faire croître cette activité.

Ensuite, libre à vous de profiter, et de vous lancer vers de nouvelles aventures.

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Laurence THIBAUD

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