Les hôteliers, restaurateurs, dirigeants de camping ou encore de gîtes qui s’engagent dans la labellisation Clé Verte ne sont pas seuls.
A leurs côtés, l’Office de Tourisme Métropolitain (OTM), la CCI Nice Côte d’Azur, l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), la Région Sud, bien décidés à faire de la Côte d’Azur un éco-territoire touristique exemplaire en les soutenant dans leur labellisation. Comment ? Grâce à une aide financière mais surtout technique. Internationalement reconnu, Clé Verte est la référence en matière de tourisme durable.
Pourtant si les candidatures augmentent, le nombre des certifications n’est pas encore à la hauteur des enjeux : un peu plus de 1 000 dans l’hexagone en 2023, dont 34 dans le 06. C’est ce qui a incité Teragir, l’organisme gestionnaire du programme, à confier aux CCI les audits dans une dynamique de forte croissance.
Et ça marche : 71 professionnels azuréens sont actuellement en lice pour une labellisation en 2024, tous audités sur 8 grandes thématiques et environ 100 critères par les conseillers experts de la CCI. Ces derniers réalisent un rapport d’audit suite à la visite sur site de l’établissement, intégrant des préconisations et recommandations pour satisfaire aux critères du label ainsi que des axes d’amélioration et actions correctives à mettre en œuvre.
Parmi les premiers établissements azuréens à se lancer dans cette démarche environnementale : Summer Hôtels, le premier groupe d’hôtels indépendants sur la Côte. « J’ai engagé quatre de nos hôtels sur dix : l’Ibis Style à Menton, le Masséna Best Western, le Byakko et le Florence, un hôtel déjà en pointe sur toutes ces questions », explique son directeur général Laurent Rossi. « Bien évidemment, être labellisé représente au départ des investissements : humains – nous avons recruté une personne – et financiers : éclairage leds, économiseurs d’eau, de savon, détecteurs de mouvement, etc. Mais je considère que ces aménagements sont de notre responsabilité. Je n’attends pas en faire un argument de commercialisation même si nos clients sont de plus en plus sensibles à la protection de l’environnement. Ces actions durables doivent devenir la norme d’une entreprise notamment dans notre profession qui représente dans le 06, 20 % du PIB. Et au bout du compte, ces investissements nous permettent de réaliser des économies sur nos consommations d’électricité, d’eau, de fournitures, etc. L’an prochain nos six autres établissements seront à leur tour candidats ».