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En 2020, en pleine crise sanitaire, il se lance dans le rachat de l’hôtel des Congrès et Festivals à Cannes. Dès 2022, il dépasse de 50  % le meilleur CA réalisé par l’ancien propriétaire. Chronique d’une reprise réussie avec force et courage  !

C’est un geste qui a marqué le repreneur. « Vous n’êtes pas Cannois, vous achetez un hôtel alors que vous n’êtes pas du métier, le tout en période de crise sanitaire et vous m’invitez à l’inauguration de votre établissement, alors que nous sommes menacés d’un deuxième confinement ? Bien sûr que je viendrai ! » Nous sommes en septembre 2020, et David Lisnard, le maire de Cannes, n’hésite pas une seconde à rencontrer Didier Vieillard, le nouveau propriétaire de l’hôtel des Congrès et Festivals. « Je devais signer l’acte de vente mi-mars 2020 mais avec le premier confinement, impossible ! » indique le repreneur. Il va poursuivre quand même son projet et signera finalement en juin, malgré le contexte. « Me réorienter vers l’hôtellerie est une idée que j’avais déjà dans la tête depuis vingt ans et je suis déterminé ».

Il choisit Cannes : « Parce que c’est une ville avec une véritable image de marque touristique, balnéaire et professionnelle. Et jusque-là, je ne me suis pas trop trompé. » Il contacte la CCI Nice Côte d’Azur pour obtenir des informations sectorielles, sur la gestion d’entreprise, l’environnement, la concurrence et intègre le dispositif régional « Mon Projet d’Entreprise » pour l’élaboration de son projet de reprise.

Puis il reprend donc l’hôtel des Congrès et Festivals. « Un emplacement parfait, à cinq minutes du Palais des festivals et de la gare. Mais c’était aussi un établissement offrant une marge de progression importante : le précédent propriétaire n’ouvrait que deux mois dans l’année… J’ai réinvesti dans les 600 000 euros de rénovation et de mise aux normes depuis le rachat. En 2022, ma véritable année de référence, je dépasse de 50 % le meilleur chiffres d’affaire de mon prédécesseur… J’estime être enfin à l‘équilibre d’ici 2024 et me dégager un vrai salaire après deux années où j’ai connu de grands moments de solitude, comme l’épisode des chaudières hors service et qu’il a fallu refaire entièrement. Mais je n’ai jamais baissé les bras. C’est le trait de caractère de ma personnalité». Fallait-il le préciser…

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