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Cinq questions à Florent Noiray, co-dirigeant avec Pierre Noiray et Laure Carladous du Groupe Jean Spada

Quel est le profil, l’histoire de votre entreprise ?

Créé en 1920 sur une activité de transports hippomobiles et de fourniture de sable et de graviers d’alluvion, le groupe Jean Spada est depuis devenu un acteur majeur du BTP azuréen. A son actif, des réalisations emblématiques comme le port Canto de Cannes (1985-1990), le Conservatoire Régional de Musique de Nice (2004-2006), le théâtre Anthea à Antibes (2010-2013) ou, plus récemment, Aeris, la station d’épuration de Cagnes-sur-Mer dont l’achèvement est prévu en 2021. Des ouvrages fonctionnels essentiellement même si nous faisons un peu de résidentiel, notamment des villas de luxe. Comme toute entreprise à l’histoire désormais centenaire, le groupe a connu des hauts et des bas. Des activités ont été cédées (carrière, TP), d’autres ont perduré et se sont développées. Si bien que depuis 2015, le groupe s’est réorganisé autour de deux pôles de compétences : la construction et le génie civil (Spada Construction) d’une part, le stockage de déchets inertes du BTP (Entreprise Jean Spada) de l’autre. L’ensemble réalise un chiffre d’affaires annuel compris entre 25 et 30 millions d’euros pour 70 salariés. En 2019, enfin, un département promotion immobilière pour lequel nous venons d’embaucher un directeur de développement a été lancé.

Quelle est sa valeur ajoutée ?

Ce sont les valeurs d’une entreprise familiale qui perdure depuis sa fondation et que mon père (Pierre Noiray), ma tante (Laure Carladous) et désormais moi-même continuons à faire nôtre : le respect de nos engagements vis-à-vis de nos clients, et l’humain que nous mettons au centre de nos réflexions. Nous parlons ici de nos collaborateurs, évidemment, sans lesquels il n’y aurait pas de création de valeurs, mais aussi de nos partenaires. Par ailleurs, le groupe Jean Spada est connu pour sa grande technicité. On vient nous chercher car nous sommes capables d’exécuter des ouvrages complexes.

Quels services de la CCI avez-vous utilisés et qu’en avez-vous retiré pour votre entreprise ?

Nous avons participé il y a quelques années au programme Industrie 4.06 qui nous a mis en relation, dans le cadre de notre politique innovation, avec le RUE (Relation Université Entreprise). Cela a débouché sur un partenariat avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Une petite graine a été plantée, elle est en train de pousser. Nous regardons également de près La Place Business, plateforme phygitale de mises en relation BtoB, dont nous serons parmi les premiers utilisateurs.

Quels sont vos priorités et besoins pour l’année à venir ?

Il s’agit de capitaliser sur nos métiers. C’est tout l’objet du lancement de la branche promotion immobilière qui vise à aller vers le développement foncier et le montage d’opération afin d’alimenter la partie production et de mieux maîtriser les marges. Deux premiers programmes de taille modeste ont été lancés, des opérations de logements collectifs à Antibes et à Vence. L’autre axe de développement concerne l’activité déchets, recyclage et économie circulaire au sens large. Plusieurs pistes sont dans les cartons. L’idée étant de travailler sur des segments de marché qui font défaut dans les Alpes-Maritimes.

Quelle est votre devise en tant que chef d’entreprise ?

Il y a toujours une solution à trouver quand on se parle.

Groupe Jean Spada
The Crown
21, avenue Simone Veil
06200 Nice
Tél. : 04 92 29 27 27
f.noiray@spada-construction.fr
https://spadagroup.fr/

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