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Depuis plusieurs années, le lien entre chômage et création d’entreprise ne cesse de se renforcer. Cette tendance s’explique par l’envie de rebondir, le besoin de retrouver une autonomie professionnelle et le soutien croissant des institutions.

Pôle emploi, notamment, encourage cette dynamique en mettant en place des dispositifs adaptés aux porteurs de projets sans emploi : ACRE, ARCE, maintien de l’ARE. Le message est clair : entreprendre pendant une période de transition professionnelle n’est plus isolé, mais une voie de plus en plus structurée.

Le chômage n’est plus une impasse mais une plateforme de relance professionnelle.

Le récap’ : les différents dispositifs d’aide

Aide Montant / Avantage Conditions principales
ACRE Exonération partielle de charges sociales Demandeur d’emploi, jeune de -26 ans, RSA, etc.
ARCE 45 % des droits restants versés en capital   Avoir l’ACRE, choisir l’option ARCE
Maintien de l’ARE      Versement mensuel des droits restants Justifier de revenus d’activité

Pourquoi créer son entreprise quand on est au chômage ?

La création d’entreprise permet de reprendre la main sur son parcours. Pour beaucoup de demandeurs d’emploi, c’est l’opportunité de donner un nouveau sens à leur vie professionnelle : concrétiser une idée, tester une compétence, ou simplement sortir d’un marché de l’emploi trop rigide ou saturé. L’entrepreneuriat devient ainsi une façon de construire son propre emploi, selon ses valeurs et ses ambitions.

Les aides disponibles facilitent concrètement le passage à l’action. L’ACRE permet une exonération temporaire de charges sociales, rendant la phase de démarrage moins contraignante financièrement. L’ARCE, de son côté, offre la possibilité de percevoir une partie de ses allocations sous forme de capital, utilisable comme apport ou trésorerie initiale.

Enfin, le maintien de l’ARE permet de continuer à percevoir ses allocations mensuelles tout en développant son entreprise, un filet de sécurité essentiel pour beaucoup.

Les freins à lever quand on crée en période de chômage

Ce n’est pas l’idée qui manque, c’est souvent l’encadrement pour la concrétiser.

Pour certains, entreprendre sans emploi peut ressembler à un dernier recours. Or, ce regard est trompeur. Une entreprise bien préparée, même initiée pendant une phase de chômage, peut être plus résiliente et mieux alignée avec les attentes du marché. Le soutien d’experts, le travail en réseau, les formations préalables permettent de lever ces blocages psychologiques.

L’accès au crédit reste l’un des obstacles majeurs, notamment pour les demandeurs d’emploi n’ayant pas de garanties financières. Mais des alternatives existent : microcrédit, crowdfunding, prêts d’honneur via des réseaux comme Initiative Côte d’Azur. Ces leviers doivent être explorés en amont, avec un accompagnement adapté.

Les étapes clés pour réussir sa création d’entreprise en étant au chômage

Définir une idée et valider sa faisabilité

Toute entreprise réussie débute par une bonne idée, testée sur le terrain. Cela passe par une étude de marché, un diagnostic personnel et une modélisation économique réaliste. La phase d’analyse est essentielle pour créer sur des bases solides.

Choisir un statut adapté

Le statut de micro-entrepreneur s’avère idéal pour démarrer une activité test, grâce à sa simplicité administrative. Pour des projets appelés à se développer rapidement, des structures comme la SASU ou l’EURL apportent un cadre plus structurant.

Se faire accompagner

Selon Bpifrance, 85 % des créateurs accompagnés sont encore actifs trois ans après. L’accompagnement est donc un facteur déterminant : coaching individuel, ateliers collectifs, formations spécialisées… autant de ressources qui augmentent significativement les chances de succès.

La micro-entreprise : un tremplin accessible pour les chômeurs

C’est le statut le plus populaire parmi les chômeurs-créateurs. Réalisable en ligne en quelques clics, la micro-entreprise permet de tester une activité sans complication administrative, avec des cotisations sociales proportionnelles au chiffre d’affaires. Elle peut être cumulée avec les dispositifs ARE ou RSA, ce qui la rend particulièrement sécurisante.

La micro-entreprise, c’est l’agilité au service de l’insertion professionnelle.

Les solutions de la CCI Nice Côte d’Azur

La CCI Nice Côte d’Azur met à disposition des créateurs une offre structurée pour transformer l’idée en réalité.

La CCI Nice Côte d’Azur est un partenaire de confiance pour passer du statut de demandeur d’emploi à celui de chef d’entreprise. Avec les bons outils et le bon accompagnement, chaque parcours peut devenir une réussite entrepreneuriale.

Le récap : ce qu’il faut retenir

✅ Le chômage peut être une période de rebond professionnel via la création d’entreprise.

✅Des aides financières existent : ACRE, ARCE, maintien ARE.

✅La micro-entreprise est un statut adapté aux profils en reconversion.

✅L’accompagnement augmente fortement les chances de réussite.

✅Des solutions locales sont disponibles via la CCI Nice Côte d’Azur.

FAQ : Chômage et création d’entreprise

Un salarié peut-il préparer sa création d’entreprise pendant sa période de préavis ?

Oui, un salarié en préavis, qu’il soit dispensé ou non, peut parfaitement entamer des démarches de création d’entreprise. Il est même recommandé de profiter de cette période pour amorcer les premières étapes : étude de marché, business plan, choix du statut. Toutefois, s’il est toujours lié par une clause d’exclusivité ou de non-concurrence, il doit en respecter les termes tant que le contrat n’est pas officiellement rompu.

Est-ce que les indemnités de chômage sont suspendues dès que l’on crée son entreprise ?

Pas forcément. Grâce au maintien de l’ARE, le créateur d’entreprise peut continuer à percevoir ses allocations mensuelles, sous réserve de justifier de ses revenus d’activité. C’est une option sécurisante, particulièrement utile lors du lancement, où les rentrées financières sont souvent irrégulières. Cette alternative est à comparer avec l’ARCE, qui verse une partie des droits sous forme de capital.

Peut-on cumuler RSA et statut de micro-entrepreneur ?

Oui, le RSA est cumulable avec une activité de micro-entrepreneur. Les revenus de l’activité sont pris en compte dans le calcul du montant versé par la CAF, selon un barème dégressif. Ce dispositif permet aux personnes sans ressources de lancer une activité tout en conservant une ressource minimum, ce qui limite la prise de risque.

Faut-il un diplôme pour créer son entreprise en étant au chômage ?

Tout dépend du secteur. La majorité des activités ne nécessite aucun diplôme spécifique. Cependant, certains métiers réglementés (coiffure, métiers du bâtiment, restauration, santé, etc.) exigent des qualifications professionnelles ou des attestations de compétence. Un accompagnement comme celui de la CCI Nice Côte d’Azur permet de vérifier rapidement les obligations légales selon l’activité envisagée.

Comment savoir si mon projet tient la route ?

La meilleure méthode reste de confronter votre idée au réel. Cela passe par :

  • une étude de marché ciblée ;
  • des entretiens exploratoires avec des professionnels ;
  • la rédaction d’un prévisionnel financier réaliste ;
  • et l’avis d’experts en création d’entreprise (CCI, réseaux d’accompagnement…).

L’important est de ne pas rester dans l’autoévaluation. Plus vous testerez votre projet, plus vous l’ancrerez dans le concret.

Personne marchant près d’un mur en béton avec une canne blanche, symbolisant l’accessibilité et l’inclusion.

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