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« Le sens de mon engagement, c’est d’aider le commerce »

Le contact client et la proximité font partie de son ADN. Rencontre avec la dirigeante d’une entreprise familiale, impliquée de longue date pour favoriser l’essor du commerce.

 À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, la CCI Nice Côte d’Azur met à l’honneur durant toute cette semaine des femmes chefs d’entreprise, engagées dans la vie économique du territoire azuréen et faisant partie des membres élu(e)s de la CCI Nice Côte d’Azur.

Depuis combien de temps dirigez-vous votre entreprise ?

Je suis gérante de l’entreprise familiale depuis maintenant trente-neuf ans ! J’ai repris les rênes de l’affaire lorsque mon père, qui l’a créée, a pris sa retraite.

Dans quel domaine d’activité évoluez-vous ? Présentez-nous votre entreprise…

La station-service du Béal associe les deux grandes passions de mon père, le commerce et l’automobile. Outre la distribution essence, nous nous sommes adaptés au fil des années à l’évolution des attentes de notre clientèle : vente de produits pour l’auto, durant un temps atelier de réparation, lavage automatique, mais aussi services de proximité : nous sommes relais-colis. Une activité sur laquelle compte beaucoup nos clients de la Roquette-sur-Siagne et des quartiers environnants.

Vous êtes très impliquée dans la vie économique : quel est votre rôle d’élue à la CCI ? Exercez-vous d’autres mandats professionnels ou associatifs ?

Très tôt je me suis intéressée à la vie économique : d’ailleurs, c’est déjà mon quatrième mandat à la CCI. Je fais partie de la commission Commerce et j’ai également participé à celle sur l’Energie. Je siège également à la CCI de région. Je dois avouer que la gestion d’une entreprise familiale dans le secteur du commerce laisse peu de temps pour faire davantage ! Mais le sens de mon engagement depuis toutes ces années, c’est bien d’aider les commerçants dans leur ensemble.  Depuis un peu plus de 20 ans, je fais aussi partie de la délégation Cannes Côte d’Azur de l’association Femmes Cheffes d’Entreprise (FCE). Cet engagement de longue date est le fruit d’une belle rencontre avec deux élues CCI, qui étaient également membres de la FCE a été déterminante : Jacqueline Destoumieux et Paule Vera-Finocchi.

Si vous deviez décrire votre approche du management en quelques mots, que diriez-vous ?

Manager dans une entreprise familiale, c’est forcément un peu plus compliqué même si on sait séparer vie privée et professionnelle, ce que nous avons bien réussi. A mon sens, il faut être dans la réalité et la réactivité, près du terrain et pas dans le concept.

Pour vous, est-ce toujours un challenge d’être femme et chef d’entreprise dans l’économie d’aujourd’hui ? Que reste-t-il à conquérir ?

Se réaliser en tant que femme lorsque qu’on pilote une entreprise familiale, c’est compliqué, surtout quand les enfants arrivent. Mais cela se surmonte ! Pour moi, il n’y a pas à avoir honte d’être une femme ou un homme, je n’ai pas du tout été élevée comme ça ! Sur ce plan, l’éducation est importante : on ne peut grandir avec des aprioris. Je crois beaucoup à l’indulgence.

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