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« Une femme chef d’entreprise est obligée d’en faire plus avant d’être reconnue »

Membre élue à la CCI et très engagée associativement, pour cette gérante d’un cabinet, être chef d’entreprise n’était pas gagné. Rencontre avec Claudine Rebuffel.

 À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, la CCI Nice Côte d’Azur met à l’honneur durant toute cette semaine des femmes chefs d’entreprise, engagées dans la vie économique du territoire azuréen et faisant partie des membres élu(e)s de la CCI Nice Côte d’Azur.

Depuis combien de temps dirigez-vous votre entreprise ?

Cela fait trente-cinq ans cette année.

Dans quel domaine d’activité évoluez-vous ?

Je suis expert-comptable, commissaire aux comptes et gérante d’un cabinet d’une dizaine de collaborateurs. Notre cabinet est atypique car nous intervenons principalement en audit, en fiscalité, et en expertise sur des métiers ciblés comme l’immobilier, l’industrie, les associations…

Vous êtes très impliquée dans la vie économique : quel est votre rôle d’élue à la CCI ? Exercez-vous d’autres mandats professionnels ou associatifs ?

Je siège à la commission des Finances de la CCI et représente la Chambre à la commission départementale des impôts. Je n’ai plus aujourd’hui de mandats mais j’ai été très longtemps engagée dans la vie citoyenne au sein de différents organismes et instances associatives : le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise, l’AMETRA 06 dont quatre ans en tant que présidente, l’Association Régionale Agréée des Professions Libérales (ARAPL), le Crédit Mutuel, l’Institut Français des Experts-Comptables (IFEC) dont six années en tant que présidente, l’UPE06…

 Si vous deviez décrire votre approche du management en quelques mots, que diriez-vous ?

Mon rôle consiste à organiser les missions, contrôler les travaux, accompagner les collaborateurs, les faire participer aux décisions sur les dossiers mais surtout les former, les faire grandir.

Pour vous, est-ce toujours un challenge d’être femme et chef d’entreprise dans l’économie d’aujourd’hui ? Que reste-t-il à conquérir ?

Une femme chef d’entreprise est obligée d’en faire plus avant d’être reconnue, de se distinguer de ses confrères hommes. Cela n’a pas été une tâche facile, mais ce challenge fut un moteur pour moi. La femme chef d’entreprise est plus attachée à l’éthique qu’à l’égo. Aujourd’hui, je pense avoir acquis assez de sagesse pour ne pas prétendre à plus. J’aimerais continuer à aider les chefs d’entreprise en difficulté. Je souhaite aux jeunes femmes chefs d’entreprise de s’épanouir dans leur entreprise tout en conciliant leur vie de famille.

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