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« Il faut oser, puiser dans nos ressources et casser les codes » 

Membre élue de la CCI Nice Côte d’Azur et dirigeante de l’entreprise familiale PAAL, Christine Scaramozzino a dû faire ses preuves et s’adapter au secteur industriel, très masculin. Rencontre.

 À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, la CCI Nice Côte d’Azur met à l’honneur durant toute cette semaine des femmes chefs d’entreprise, engagées dans la vie économique du territoire azuréen et faisant partie des membres élu(e)s de la CCI Nice Côte d’Azur.

 Depuis combien de temps dirigez-vous votre entreprise ?

 Je suis arrivée dans l’entreprise en 1986 et je la dirige depuis 2008.

Dans quel domaine d’activité évoluez-vous ? Présentez-nous votre entreprise…

 PAAL conçoit et commercialise des systèmes de profilés aluminium pour le bâtiment et l’industrie, essentiellement pour la fabrication de portes, de fenêtres, de volets, de vérandas… tout ce qui est ouvrage fermant le bâtiment et qui le met hors d’air et hors d’eau.

Vous êtes très impliquée dans la vie économique : quel est votre rôle d’élue à la CCI ? Exercez-vous d’autres mandats professionnels ou associatifs ?

 C’est mon second mandat à la CCI Nice Côte d’Azur. Je participe à deux commissions : celle des Marchés et celle de l’Industrie. En parallèle, je suis dans trois conseils d’administration : celui de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), de la Fondation Don Bosco et de la Fondation d’Entreprise PAAL ! Je suis également présidente honoraire, puisque j’ai fondé EVP, l’association des entreprises de la vallée du Paillon.

Si vous deviez décrire votre approche du management en quelques mots, que diriez-vous ?

 Mon management est collaboratif et prend donc en considération l’humain avec « une latitude » d’exécution au niveau des collaborateurs basée sur la confiance. J’ai également beaucoup utilisé l’art comme moyen de fédérer en mettant en place des ateliers de travail pour créer des œuvres et des objets avec les salariés de l’entreprise. La mixité est à mon sens important. D’ailleurs, au sein du comité de direction PAAL, nous sommes à parité.

Pour vous, est-ce toujours un challenge d’être femme et chef d’entreprise dans l’économie d’aujourd’hui ? Que reste-t-il à conquérir ?

 Oui c’est toujours un challenge, même si avec l’expérience on commence à voir les choses de façon différente. Au début, dans un milieu industriel et très masculin, il faut un temps d’adaptation.  Mais cela permet de développer des capacités qu’en tant que femmes nous n’avons pas l’habitude de mettre en avant : la ténacité, la juste façon de s’exprimer de manière à faire passer les messages… Ces aptitudes, il faut aller les chercher au fond de soi et petit à petit cela devient naturel. Je pense qu’une majorité de femmes qui pense ne pas en être capable, le sont tout à fait ! Nous sommes des êtres humains, que l’on soit homme ou femme, nous avons autant les capacités, il faut juste oser, puiser dans nos ressources et casser les codes.

 

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