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« Les quotas, c’est un non-choix »

Ingénieure au sein du premier producteur et du premier fournisseur d’électricité en France et en Europe, elle a accumulé une impressionnante expérience au cours de sa carrière et de ses nombreux mandats.

 À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, la CCI Nice Côte d’Azur met à l’honneur durant toute cette semaine des femmes chefs d’entreprise, engagées dans la vie économique du territoire azuréen et faisant partie des membres élu(e)s de la CCI Nice Côte d’Azur.

Depuis combien de temps travaillez-vous pour votre entreprise ?

J’ai rejoint EDF il y a trente-deux ans.

Dans quel domaine d’activité évoluez-vous ? Présentez-nous votre entreprise ?

Le cœur d’activité de EDF, c’est l’énergie. J’y ai travaillé pour la branche Commercialisation produits et services, dans la partie innovation et plus spécifiquement sur le volet Smart Grids et Smart City. Je reviens aujourd’hui de deux ans de formation avec un master universitaire en Sciences Politiques.

Vous êtes très impliquée dans la vie économique : quel est votre rôle d’élue à la CCI ? Exercez-vous d’autres mandats professionnels ou associatifs ?

A la CCI, je suis membre de la Commission Énergie et de la Commission de la Commande publique. En dehors de la chambre, je fais partie des bureaux du Club des Entreprises de Carros (CAIPDV – Côte d’Azur Industries Plaine Du Var) et de l’association des anciens élèves du lycée Masséna (AAAELM). Auparavant, j’ai exercé de nombreux autres mandats que j’ai beaucoup aimés : j’ai été vice-présidente de l’UPE 06, conseillère municipale de Saint Etienne de Tinée, première vice-présidente de la communauté de communes des stations du Mercantour, et présidente régionale de l’association des élus et agents EDF et ENGIE.

Si vous deviez décrire votre approche du management en quelques mots, que diriez-vous ?

Bienveillance, écoute, négociation, partage de vision, travail d’équipe, solidarité, partage du travail dans la mesure où le manageur doit aussi mettre la main à la pâte et porte ouverte aux collaborateurs.

Pour vous, est-ce toujours un challenge d’être femme et chef d’entreprise dans l’économie d’aujourd’hui ? Que reste-t-il à conquérir ?

Nous sommes toujours dans une société patriarcale et masculine. Même diplômées, les femmes demeurent confrontées au plafond de verre. C’est vrai dans les entreprises comme dans le monde politique. Les quotas ont été bénéfiques mais les candidates à ces quotas restent sélectionnées selon des critères mis en place par une élite masculine. De fait, c’est un non-choix. L’exemple le plus extrême étant l’exemple des quotas dans les conseils municipaux avec des hommes qui ont mis en place leur femme ! Alors oui, il reste des choses à conquérir, à commencer par le libre choix et le libre arbitre. Vous savez, tous les freins que j’ai connus dans ma vie professionnelle ont été le fait d’hommes, toutes les réussites ont été favorisées par des femmes.

 

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